samedi 27 juin 2009

Réponse à une question...


(photo réalisée à un défilé de mode à Trois Rivières)












Merci de m'écrire, et merci de passer par cette adresse pour le faire hcaronphotographe@hotmail.com.

Il n'y a pas de questions indiscrètes, ce sont les réponses qui le sont. Toutefois, les réponses que je donnerai ici, seront à titre informatif. Si des questions nécessitent des réponses plus personnelles, je vous répondrai par courriel.

En réponse à D de Laval: Pourquoi ne pas rester à Montréal ? La crise économique est temporaire.

Pour les raisons que j'expliquais dans ma page D. Oui, l'impasse économique n'est que temporaire. l'économie reprendra, mais quand et comment? Autre point: Dans l'élaboration de mon plan d'affaires et de mes recherches pour trouver une niche... mes conseillers m'ont dit... de limiter mes activités à un ou deux créneaux... ce qui pour moi me semblait une aberration complète. J'ai quitté le statut d'employé pour devenir mon propre patron parce que je ne voulais plus de limites et de contraintes. M'obliger à adopter certains modèles d'affaires qui n'ont jamais fonctionné... ne me convenait pas tellement. Mon créneau c'est la photographie... pas une fraction de celle-ci. C'est comme l'amour... je n'aime pas une fraction d'une personne... j'aime la globalité de cette personne, dans tout ce qu'elle est, dans toutes ses facettes, bonnes ou moins bonnes.

Néanmoins, j'ai compris que le succès économique d'une entreprise passe par la segmentation d'un marché que représente une grande ville, certains produits ou services s'y prêtent bien, le mien un peu moins. C'est aussi en partie pour cette raison que j'ai englobé mon montage audiovisuel comme service offert, puisqu'il me permettait de maintenir ma globalité des créneaux par la diversité de ma clientèle et de leurs demandes, tout en offrant un service unique. On appelle ça, faire passer un chameau dans le chas d'une aiguille.Donc..., convenir à la ville ? ou à moi-même ? La segmentation enlevait pas mal de saveurs et de couleurs à mon travail, et ça me tentait moins.

Ce que j'ai pu noter, c'est que certains endroits semblent peu touchés par la crise, et ces endroits semblent se situer entre les deux grandes villes du Québec. Mon flair est très bon, il reste à le valider.

vendredi 26 juin 2009

L'offre... qu'on ne refuse pas !!















Deux ans (et deux mois) après mon arrivée à Montréal, j'étais rendue à la croisée d'une route.

Mes cours de démarrage d'entreprise, de vente et la mesure du Soutien au Travail autonome étaient terminés. Je devais prendre une décision. Mon plan de matchs était établi, à mon départ de Québec, je demeurais deux ans à Montréal, je prenais une formation, et j'apprenais ici, comment réaliser un démarrage d'entreprise et ensuite je verrais où j'irais m'établir.

Ces deux années ont passé, mes formations sont faites, diplômes à l'appui, rendu là, en pleine crise économique mondiale, ou il y a un ralentissement majeure au niveau économique à Montréal, est-ce que j'établissais sérieusement mon démarrage d'entreprise ici, ou, je me trouvais un emploi ? L'idée de départ dans mon plan de matchs était de retrouver mon autonomie financière dans les 5 ans suivant la fin de mes études en photos. Montréal étant un passage obligé de deux ans, il me restait donc 1 an et demi pour arriver à mon but.Je me donnais l'été pour prendre une décision... j'ai appris à être patiente, et de ne rien précipiter. Les coups de tête en affaire ne donnent rien de bon. Je m'étais fixé jusqu'en août, pour prendre soin de ma santé ( qui me cause quelques problèmes, je dois l'avouer), et voir où la vie et mes croyances (ce que je cherche... me cherche ) allaient me conduire

Pendant mes recherches sur l'art de se démarquer des autres photographes, j'ai appris à réaliser des montages audiovisuels, d'une manière autodidacte. J'ai trouvé une façon de faire qui me ressemble et qui allie tout ce que j'aime faire. Des photos reportages, des photos d'actions que je réalise en racontant une histoire et bien la raconter... pour que ça se tienne, que l'histoire soit celle d'une entreprise, d'un entrepreneur, d'une personne ou d'un port-folio dans le sens large du terme.Le cinéma, la photographie, le montage audiovisuel sur images fixes... tout se transforme.Tout simple ! Le principe du Keep it simple !! Je pourrai sans doute reparler de l'art de raconter une histoire.

Donc, tout était à point. Où vais-je à partir de là? Si ce que j'allais faire comme réalisation était très clair et me procurait un immense plaisir..., ce que je voulais faire moi en tant qu'individu se précisait de plus en plus.Depuis ma rupture amoureuse d'une longue relation, créer mon chez-moi à moi, mon île, mon lieu sûr. Cet endroit, était à la campagne, avec mes animaux, mon écurie, mon cheval, mon bouvier bernois et un chat, une moto. Une relation amoureuse qui viendrait s'y joindre... bien sûr.... et de l'air... et de la lumière.

La ville ? Pour y travailler... un pied à terre sans plus. J'aime Montréal, j'adore Québec, mais le trip ville est fait, et mes racines banlieusardes reviennes. J'ai grandi à Lac-Beauport, alors, verdure et grand air... je connais.Mardi, le 23 juin, je suis allée à Québec pour rencontrer une collègue photographe, qui m'a fait une offre que je ne pouvais refuser. Un très grand appartement aménagé pour moi, moyennant du travail fait pour son entreprise familiale, dans la municipalité de St-augustin de Desmaures, située à 15 minutes de Québec et de l'université Laval et des grands centres d'achat. Mon studio chez moi, avec équipement photographique à ma disposition. La campagne tout le tour de chez moi, un travail à temps partiel à l'extérieur pour subvenir à mes besoins, et bien sûr, je me réserve une journée par semaine pour établir les bases de mon démarrage d'entreprise dans cette municipalité. Aucune contrainte comme dans les grandes villes, tout est accessible et encore abordable.Possibilité d'écurie ? Il y en a partout des écuries et des chevaux de compétitions équestres... ma collègue m'a demandé... tu en veux combien de chevaux ?Je devais donner une réponse rapidement ! Elle m'a dit, prends le bouvier bernois et va prendre une marche dans les champs. Ce que j'ai fait.... en pleurant ! Ce que je cherche... me cherche. Tout ce que je veux m'est offert sur un plateau d'argent ! Alors, pourquoi pleurer ?Une heure de marche et de jeu avec le Bouvier après, quand je suis revenue chez elle... je lui ai dit que j'acceptais, son offre. Dans quelques semaines, je vais vivre dans la banlieue de la ville de Québec, à St-Augustin de Desmaures.