dimanche 18 octobre 2009

En cavale... une immense découverte.


L'une des conditions à ce que je m'établisse ici était le travail dans une entreprise familiale.
Il s'agit d'une ferme, et mon travail consiste à travailler à l'étable une dizaine d'heures par semaine pour payer mon loyer.
Je ne savais pas si j'allais aimer ça, mais le but premier était d'abord et avant tout, d'aider le propriétaire de la ferme qui était plus que débordé (il l'est toujours, mais au moins il dort 10 heures de plus par semaine).
L'immense découverte, c'est que j'adore ça. La vie me conduit toujours vers des expériences hors du commun. Je crois au destin. J'avais des choses à apprendre ici.
Je me souviens d'une relation qui m'avait déjà parlé qu'elle voulait faire de la zoothérapie avec des chevaux. À cette époque, le projet m'avait vraiment parlé au coeur. Je me demandais si j'avais la capacité de réaliser ce genre d'entreprise et d'y travailler activement. J'ai ma réponse, c'est oui. C'est un travail, salissant, exigeant, mais très gratifiant.
Les vaches sur ma photo ne sont pas celles dont je m'occupe. Les miennes sont à l'étable, attachées et ne sortent jamais. J'ai réalisé cette photo chez des voisins. Je me suis facilement imaginé à cheval et allant les chercher aux champs.
Oui, j'aurai mon écurie, et oui, pourquoi pas avec une partenaire, on pourra faire de la zoothérapie ou autre chose du même genre. Je ne renoncerai pas à la photographie. Ce sera un projet commun.
Il faut prendre soin des animaux pour revenir à l'essentiel. Les animaux dépendent de nous, et nous dépendons des animaux. Imaginez un monde sans lait et beurre. Je vais sans aucun doute aller faire quelques photos de l'intérieur de l'étable où je travaille et des chats qui viennent squatter chaleur et grain des pensionnaires dont je m'occupe. C'est toujours fascinant de voir, comment les animaux, malgré leurs différences s'entraident. Les chats sont des chats sauvages, on ne peut pas s'approcher d'eux, ils se sauvent, mais ils s'approchent de moi quand j'arrive le soir pour donner les grains et suppléments aux vaches. Ces mêmes chats s'apprivoisent entre eux, ils se couchent ensemble collés les uns aux autres pour se réchauffer. Ils ne viennent pas dans le jour, je ne les ai jamais vus. Juste le soir quand je suis seule.